Je suis Giorgia Butera, italienne, sociologue.
En Italie, j’effectue un travail important depuis 2015 avec l’UNAR, à la Présidence du Conseil des Ministres, intervenant en matière de discrimination raciale.
L’intérêt se porte également sur les actions socio-sanitaires.
Mon discours porte sur le drame de l’esclavage et de combien c’est encore présent dans le monde et dans certaines régions en particulier.
Comme ceux qui vivent et quittent l’Afrique sub-saharienne. Les dernières données parlent de 50 millions de personnes victimes de l’esclavage moderne, qui se caractérise par deux composantes principales: le travail forcé et le mariage forcé.
Les migrants, les femmes et les enfants sont les sujets les plus vulnérables du phénomène.
D’un côté, un monde globalisé 4.0, et de l’autre un monde submergé.
Pensons à la santé, même au niveau de l’enfance, les maladies qui peuvent frapper, comme les pathologies oncologiques et cardiaques, nécessitent un traitement et une prévention.
Dans des territoires, comme les Champs de Tindouf, n’ayant pas de recensement des personnes qui sont contraintes d’y vivre, nous ne sommes pas en mesure de savoir si elles souffrent de pathologies, et lesquelles.
Nous ne sommes pas en mesure d’offrir les soins nécessaires.
Tous les peuples du monde ont une dignité égale et chacun doit se voir garantir le droit à la santé, même ceux qui sont contraints de vivre dans des conditions d’esclavage.